Théophile Désiré BELLANGER
Né le 15 novembre 1881 - Fromentières, 53200, Mayenne, Pays de la Loire, FRANCE
Décédé le 30 janvier 1955 - Angers (49), Maine et Loire, Pays de Loire, FRANCE, à l'âge de 73 ans
Chef de bureau à la mairie d'Angers, instituteur, congréganiste
"Après avoir été secrétaire de la fédération des sociétés et joueurs de boule de fort de l’ouest Théophile Bellanger en est élu président en 1924. Il tient son poste jusqu’à son décès survenu soudainement à l’âge de 74 ans, le 30 janvier 1955. En effet Théophile Belllanger avait quitté son domicile du 26 de la rue Guittet pour se rendre à pied à la réunion du cercle catholique de la Doutre, rue du Champ-de-Bataille, pour honorer de sa présence une distribution de prix lorsqu’il se trouve à mal boulevard Clemenceau. Des passants l’aidèrent à gagner le dispensaire des sœurs de Saint Charles tout proche. Il y parvint à bout de forces. Reconduit aussitôt à son domicile, il y décéda peu après. Vivant à Angers depuis sa naissance, Théophile Belllanger était en outre ancien président du cercle de la Fontaine et sociétaire du Bon Conseil. Ancien chef du personnel du bureau électoral et militaire, il avait été décoré de la médaille d’honneur des vieux travailleurs. Il passa une grande partie de sa vie à la mairie et, pendant l’Occupation allemande, il fit preuve de beaucoup de doigté et de subtilité. Théophile Belllanger s’occupait alors des cartes de rationnement et il est certain que beaucoup de citoyens défilèrent dans cette salle des fêtes de l’hôtel de ville en angevin, transformé en bureau aux mille tickets. Très compréhensif, aussi bien avec le nombreux personnel qu’il avait alors sous ses ordres qu’avec la clientèle, il sut arranger bien des cas difficiles. Très juste, très droit, fonctionnaire intègre Théophile Belllanger savait contenter tout le monde à une époque où, tout n’était pas facile à assurer. Passionné par la boule de fort, lors de ces moments de détente, Théophile Belllanger assistait à toutes les finales et ses petits discours étaient toujours attendus par les vainqueurs et les vaincus, à qui il savait donner des félicitations et des encouragements. En 1914, Théophile Belllanger avait été mobilisé et, parfait comptable, il avait fait la guerre dans les rangs de l’intendance.
Raymond Bardoul lui succéda à la tête de la présidence de la fédération"
Source « La boule de fort par noms et par mots – Gérard Linden »